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La croix occitane souligne le lien du Rouergue avec Midi-Pyrénées. Le Pagus Rutenicus des anciens Celtes? Mais qui sont les Rutènes? Et où se trouve Segodunum?


Conseil Général
de l'Aveyron

Situé au sud du Massif Central, au bord du bassin aquitain, l'Aveyron est le pays des dolmens. Déjà, 2000 ans avant notre ère, les premiers hommes avaient élu domicile en Aveyron.

Au début c'était le Pagus Rutenicus, la réunion du Tarn et de l'Aveyron. Puis voilà les Romains et la naissance de Segodunum, la capitale du Rouergue, créant ainsi le futur département.


Les Histoires du Père Castor

Le premier car de tourisme arrivé dans cette contrée fut un car de Celtes venant de l'Allemagne dans la période du VIII ° siècle avant J.C. Cela ne nous rajeunit pas Victor! Puis comme les tavernes fermaient de bonne heure et que la Cervoise était aussi forte que la Gueuse, ces Celtes appelés aussi "Rutènes" avaient la fâcheuse habitude de chahuter un peu, ce que nos voisins, les Romains n'appréciaient guère. Ils vinrent donc en nombre pour mettre un peu d'ordre et puis comme diviser c'est régner, les romains créèrent deux parties, en scindant la région. Et c'est ainsi qu'est né le futur département de l'Aveyron. Puis plus tard, Charlemagne notre bon, n'étant pas en reste, instaura le comté de Rodez à partir de l'ex "Segodunum" qui fut rebaptisé à l'occasion car toutes les lettres n'entraient pas dans le blason. Ensuite, Richelieu le Perfide le nomma " Rouergue ". N'empêche que l'Aveyronnais ça reste Aveyronnais aussi sûr qu'un sou c'est un sou.


Homo Rutenicus:

Malgré l'absence de Léon Zitrone et de l'ORTF, l'histoire de France a laissé quelques traces en forgeant ce pays. Les Anglais, profitant d'un moment où l'arbitre vaquait à des besoins pressants, ont occupé le terrain pendant 100 ans. Comme les Sarrasins avaient fait la même chose auparavant, le terrain ressemblait plus à une piste de trial qu'à un joli gazon vert où de gentils garçons en maillots de couleur s'amusent à s'attraper. Puis vint l'époque trouble des religions, ou des villes protestantes comme Millau, St Affrique, Camarès, bastions du sud et des villes catholiques comme Rodez et le nord auraient pu rompre et entrer en guerre. L'Aveyronnais ourdit bien quelques complots vers la période 1620-1705, complots que notre sympathique royauté réprima avec la bonté qui la caractérise quand il s'agit de faire plier les gueux, (Et toujours pas de Zitrone). Puis fut créé en 1779 "La Haute-Guyenne" (ou Haute-Guienne) sur le territoire de la généralité de Montauban (le Quercy et le Rouergue), avec pour capitale Villefranche-de-Rouergue. La Haute-Guyenne était dotée d'une assemblée provinciale particulière, la seconde des Assemblées provinciales créées par Necker. C'est l'une des deux à avoir survécu jusqu'à la Révolution. L'Assemblée provinciale de Haute-Guyenne était composée de 48 membres élus: 12 ecclésiastiques, 12 nobles et 24 propriétaires roturiers. Ce nom Guyenne nous vient non pas de la "Guyane Française" mais d'une évolution du langage populaire: à l'origine Aquitaine transmis sous "Aguiaine" aux XII° et XIII° et qui devint "Guiana" en occitan.


Homo Averonis:

Le parlé du crû plus patois que véritable langue, cette façon aussi de ne pas plier à la tutelle royale, de se rebeller, l'Aveyronnais a pris comme usage de converser en cette belle et galante langue d'OC. La langue des troubadours, celle des vaincus du sud. Elle est parlée encore ce jour de l'Italie aux Pyrénées et bien sûr accompagnée par des musiques jouées à l'accordéon, cabrette, vielle à roue,que l'on peut entendre dans quelques fêtes de villages. La population atteint à son apogée le nombre approximatif de 415 000 âmes vers 1890 mais la terre trop pauvre ne peut tous les nourrir. Plus de 120 000 "pays" quittent la région tant pour Paris que pour l'Amérique du Sud où ils fondent une colonie (voir la ville de Pigüe en Argentine). Et certains vont dire qu'ils ont aussi colonisé Paris. Vrai, la diaspora Aveyronnaise est très organisée, de la Maison de l'Aveyron (l'Oustal de Bercy) aux amicales de village, du charbon et limonade au bistrot, 300 000 enfants du pays goûtent la joie de l'Ile de France. Être Aveyronnais c'est être d'une grande famille fière de ces racines, de sa loyauté avec le secret espoir de retourner là-bas au "Pays". Et si vous comptez, il y a plus d'expatriés que de résidents: 270 000 aujourd'hui peuplent ce département, le cinquième par sa superficie (873 512 hectares) moins le jardin de beau-frère qui est une Légation Corse. Pays vert oui bien sûr, un quart de forêt, 4000 km de rivières et rus, 3 500 hectares de lacs. 

Sèms montanhols, aiman l'independéncia. L'aviam, l'avèm, e mai la gardarem.

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Histoire très simplifiée du département de l'Aveyron