Le
Musée des Beaux-arts Denys Puech
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Musée édifié sur la volonté
pugnace du sculpteur Denys Puech, inauguré durant l'été
1910, ce bâtiment abrite aujourd'hui une grande partie de œuvre
de l'artiste et celles de ceux de ses contemporains qu'il encourageait.
Cette vocation d'accueillir des créations reste une composante
forte de ce musée, une sorte d'hommage à l'artiste fondateur.
Tél: 05 65 77 89 60 Fax: 05 65 77 88 03
Parlons un peu de Denys: Fils de paysans, né
le 3 Décembre 1854 dans la petite ferme de Jean Puech et de Rose
Guilbert, situé au hameau de Gavernac près de Bozouls.
De cette famille naîtrons quatre enfants: Louis, Henri, Denys
et Germain. Le père a peu d'instruction et leur mère,
par contre sait écrire, et elle leur donnera le goût des
études et de la persévérance. Louis deviendra avocat,
entrera en politique et sera élu député puis ministre,
Germain sera médecin et exercera en Aveyron, Henri restera dans
la ferme et reprendra l'exploitation. Et Denys, la vocation d'artiste
lui vient dès son plus jeune âge en gardant les brebis
sur le causse. Pendant ces heures de calme et de solitude, il sculpte
des pièces de bois.
- En 1870, Son père le place comme apprenti chez un artisan
marbrier de Rodez.
- En 1872, après deux ans de formation, il émigre vers
Paris dans l'atelier de Jouffroy, Falguière et Chapu et suit
des cours du soir à l'école des Beaux-arts.
- En 1876, tournant de sa carrière, il rencontre Chabrier qui
lui prodigue des conseils et ne le quittera plus pendant 35 années.
- En 1881, il présente "Tyrtée chantant les Messeniennes"
et obtint un beau succès avec le deuxième Grand Prix
de Rome.
- En 1883, avec " Diagoras mourant de joie en apprenant le triomphe
de ses deux enfants vainqueurs aux Jeux Olympiques", il reçu
à nouveau le deuxième Grand Prix de Rome.
- En 1884, enfin la consécration avec le Grand prix de Rome
pour l'œuvre " Mézence blessé ". Ce prix le propulse
vers la réussite et la carrière officielle avec les
commandes de l'Etat Français.
- En 1885, Il entre comme pensionnaire à la Villa Médicis.
Il en profite alors pour visiter les hauts lieux de la Renaissance
Italienne. Il sculpte une allégorie de " La Seine" et l'Etat
Français s'en porte acquéreur et l'installe dans le
Musée du Luxembourg.
- De 1886 à 1888, Il sculpte trois pièces: la " Muse
d'André Chenier", la "Sirène", la "Vision de Saint Antoine
de Padoue". Ce sont des œuvres pleines de force et de maîtrise.
- En 1892, grâce à son frère Louis et à
ses connaissances politiques, il obtient des commandes officielles:
des bustes, des monuments, des bas-reliefs etc.... Il voyage en Turquie
et en Egypte, la soif de connaissance le guide.
- En 1903, l'idée du musée , ce sanctuaire de l'Art
Aveyronnais, germe en lui et il la concrétise avec l'appui
de ses amis et de la ville de Rodez.
- En 1905, il est élu à l'Institut, et c'est le plus
jeune membre.
- En 1908, il reçoit la Légion d'Honneur et il épouse
la Princesse Gagarine Stourdza.
- En 1910, en été, inauguration du Musée Denys
Puech à Rodez.
- En 1918, une terrible affliction le touche, la mort de son épouse.
- De 1921 à 1933, il mène parallèlement sa carrière
et celle de directeur de la Villa Médicis à Rome. Cette
fonction lui permet de rencontrer des personnalités dont Mussolini
et il lui réalisera un buste en 1925.
- En 1925, retour à Rodez pour l'inauguration du monument de
la Victoire. Il rencontra de fortes réticences au sujet de
cette édification, ce qui le poussa à ne plus intervenir
en tant qu'artiste public dans la cité Ruthénoise.
- En 1942, il s'éteint à Rodez en Décembre, après
une retraite spirituelle et religieuse. Il reçoit des obsèques
solennelle et de nombreux témoignages officiels le consacre
dans sa célébrité.
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Le musée de Denys Puech à Rodez
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