Quelques
chiffres: La démographie de Midi-Pyrénées
Tableau comparatif:
Que peut-on en conclure ? Que le nombre des naissances et arrivées en Aveyron ne comble pas le nombre des décès et départ ? Que la désertification rurale est par chez nous plus sensible ? L'Aveyron a perdu en 4 ans 2700 individus, et dans le même temps, le Tarn plus près de Toulouse grâce au système autoroutier accroît sa population. La population de l'Aveyron de 1901 à 1995, bilan: un déficit de 115 563 personnes La Grande Guerre laissa un souvenir terrible en Aveyron : 14 974 tués, 3 350 blessés, 6 000 veuves et 7 500 orphelins.
Les villes plus urbanisées et les communes périphériques ont drainé et augmenté leur population et ce au détriment des communes rurales du département. Densité 30 habitants au km², répartition en zone urbaine : 43,5%. Voici un tableau des 6 villes les plus significatives.
Pour illustrer ce propos voici quelques données: en 1876 seulement 24 communes ont moins de 500 habitants, elles seront 141 en 1962 et 178 en 1990 sur les 304 que compte l'Aveyron .Ce lent déclin entraîne des conséquences qui précipitent encore d'avantage la perte d'habitants ruraux. - fermeture
des écoles publiques faute d'élèves suffisants.
- vieillissement
des actifs.
La gestion des fermes nécessite pour être rentable une superficie très supérieure à celle qui faisait vivre la génération précédente, et cette disparition des petites exploitations génère des remembrements, des nivellements, des arasements de talus, des drainage mal maîtrisés et les conséquences de ce travail apparaît malheureusement dans les inondations et pollutions par concentration de matières. Il est un document superbe
qui reflète bien les mouvements du progrès: ce sont
les films FARREBIQUE et BIQUEFARRE
de Georges Rouquier. Le premier a été tourné
à Goutrens, un village près de Rignac durant l'hiver
1944 et terminé à l'automne 1945. On peut y voir l'attelage
d'une paire de bœufs qui servait à travailler la terre,
la lieuse, la lampe à pétrole, l'eau au puits, l'âtre
dans la pièce de vie, seul moyen de chauffage et la veillée
si chère à nos familles. Le second, tourné
quarante ans plus tard en 1986, montre les églises qui se
sont vidées, les tracteurs, l'eau courante, la machine à
laver et la télévision, autant de progrès qui
enferment les individus dans les foyers. Mais ne soyons pas fataliste,
l'Aveyronnais est un bâtisseur, il ne se laissera pas entraîner
vers le déclin, le pays a des ressources naturelles et humaines.
" Nous ne finirons pas Gaulois dans une réserve
". |
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